Mon copain Vomito
Dimanche 27 janvier 2013En ce moment, je suis quand même une femme comblée. Je sors du ciné, je suis allée voir (comme tout le monde) django unchained et… et bé c’est officiel hein. Hé Christoph Waltz ! Tu fais de moi ce que tu veux mec ! Ce que tu veux. Je t’aime. Je suis aussi comblée parce que j’ai ma place pour le concert des bloody beetroots, où je vais probablement décéder, mais je m’en fous. Je vous ferai un live report de mon nuage. Et je suis comblée parce qu’hier soir, grâce à mon copain Vomito, j’ai passé une soirée socio super sympa.
Alors est-ce que t’as un copain Vomito ? Mais si tu sais, le mec qui gerbe au bout de 2 bières. Moi je croyais que c’était que quand on était ado, ou à la fac. Et ben non ! Ca existe aussi à 35 balais dis donc. Et franchement, si t’en as pas un copain vomito dans ta panoplie de potes, je te conseille de t’en trouver un vite fait parce que c’est un pur bonheur à vivre.
En fait vomito ça fait longtemps que je le connais, mais jusqu’à récemment, on faisait pas de soirées ensemble. On se voyait ponctuellement, on se racontait nos life (ou nolife… attends je réfléchis… non, en fait je réfléchis pas) et pas mieux quoi. Du coup là je savais pas que mon pote c’était vomito, c’était juste mon pote quoi. Et y a pas longtemps on s’est dit allez on est des guedins, ça fait quoi ? 6 ou 7 ans qu’on se connait ? Allez on se présente nos potes.
Et dès que je lui ai présenté une partie des miens, je me suis dit houlaaa ! Mais il fait quoi là. Donc un soir, je l’invite à boire un coup avec quelques autres potes, début de soirée en semaine, un petit truc tranquille en terrasse de bar, sympa quoi. Et au bout de 2 bières, vomito nous regarde et nous dit « bon, c’était bien sympa mais j’ai déjà bu 2 bières, il est 21 heures et je bosse demain ». Là si tu veux y a tous mes potes qui se sont tournés vers moi, genre heuu il déconne ton pote il nous fait une blague c’est ça ? Il va aller recommander hein rassure nous… Alors je le regarde et j’y dis dis donc vomito… tu fais quoi là ? Tout le monde bosse demain. Ouiiii mais je vais être fatigué après. Bé oui, comme tout le monde. Tu te coucheras plus tôt demain soir, kesse tu veux qu’j'te dise. Du coup il est resté, mais il s’est tenu tu vois, il est passé au perrier. Comme c’est mes potes et tout, pas passer pour un gros blair quoi.
Quelques temps après il me racontait sa pendaison de crémaillère. Et il me disait qu’il avait bu trop de mojitos et qu’il avait gerbé. Je pense qu’il essayait de me dire, à sa manière à lui, je suis un vomito je tiens pas l’alcool. Mais moi j’ai pas voulu l’entendre tu vois. Le mojito ça tape un peu quand même. La preuve, mon pote daweed, 39 balais, 2 mètres, au 15ème mojito et au 10ème tarpé, il tombe. Je peux comprendre qu’on dégueule quand on se met caisse avec des mojitos. Mais j’ai pas voulu voir la réalité.
Et hier soir, vomito m’invite à une soirée chez lui. Avec plein de potes à lui, je connaissais personne. Et là vomito il s’est lâché. Et c’était joie bonheur. C’était joie bonheur parce que si tu veux j’ai pu voir en fait l’évolution du mec bourré dans une soirée. Mec normal… mec un peu rond… mec bourré… épave. En 15 minutes chrono c’était magique.
Donc en début de soirée il a bu son petit mojito, il était un peu rond. Après il a bu un peu de vin et du champagne, il était bourré. Mais le top du top c’est le passage au stade épave. Hier soir vomito il a voulu faire son grand, il a voulu fumer de la beuh. Alors on roule un joint, on commence à le faire tourner et vomito il tire deux lattes dessus, debout à côté d’une chaise. Et là on a clairement vu le passage en mode épave. Il est devenu tout blanc, ça se voyait trop que ça allait pas, mais il a voulu faire le fier. Du coup, il s’est très discrètement appuyé à la chaise pour pas tomber. Avec une main sur la hanche, la pause super naturelle. Si si, je suis digne. Au bout de 3 minutes on le regarde, ben alors vomito, ça va pas ? Et là quand même il est allé se poser sur le canapé et il s’est mis en mode je lutte. Une partie des gens avaient mis des clips et il était assis sur son canapé, livide, et super concentré sur un clip de mylène farmer… On aurait dit qu’il réfléchissait à une explication philosophique de « je suis libertine ». Paye ton épave quoi. Avec ses potes qui lui disaient allez mais c’est bon va gerber et te coucher tu nous la fais à chaque fois. Et il l’a fait. Il a passé une demi heure aux chiottes, et hop ! Au dodo. Il était 23 heures. Personne n’était bourré. Le pire c’est que ses potes étaient tellement habitués que ça a même pas coupé la soirée. Parce que du coup moi, la p’tite nouvelle j’me dis bon ben on va y aller. Ben non ! Tu sais où est le bar ? Ben tu vas te servir tu vis ta vie.
Eh ben tu sais quoi ? Mon pote vomito, j’ai pas fini de me foutre de sa gueule dans les prochains jours mois siècles à venir.