Les concours d’éduc
Lundi 20 février 2006Je voulais faire une caricature de Mahommet, mais je ne sais pas dessiner. J’aurai pu parler de Sarkozy mais je pense que les médias nous gavent déjà bien avec ça. On pourrait parler de la troisième guerre mondiale mais on la verra bien assez tôt.
Alors parlons plutôt d’un sujet léger, inutile et dont tout le monde se branle, les concours d’éduc spé qui ont eu lieu samedi à grenoble.
J’ai redécouvert un monde que j’avais oublié : la fac (oui parce que les épreuves avaient lieu à la fac). Et oui, tout les amphis blindés comme au bon vieux temps, mes toutes premières années de fac. A l’époque Grenoble s’appellait Gratianopolis, c’est dire si ça date. Alors je me suis retrouvée à 13h30 (jusqu’à 19h, un samedi, bande d’enfoirés) devant l’amphi qui devait m’acceuillir, entourée de jeunes poules (et oui, encore une filière hautement féminine, la vie c’est de la merde) et de quelques collègues non diplomés exploités larbinés comme moi.
Et en entrant dans l’amphi, le choc ! Je ne suis plus une étudiante, je n’en ai plus aucun réflexe. Quand moi je me suis inquiétée de savoir si j’avais bien 2 stylos, un bleu et un noir parce qu’on sait jamais, jetés à la va-vite dans la poche intérieure de mon sac, toutes les autres avaient bien pensé à prendre… leurs trousses ! Je me suis retrouvée dans une espèce de mer de trousses et de marqueurs fluos, complètement hallucinée, limite flippée même. Et puis tout le monde avait sa petite bouteille d’eau, et son petit Twix pour la pause. C’était très angoissant quand même.
Mais au milieu de l’angoisse a pu surgir l’hilarité, devant quelques cas super scolaires qui m’ont ramenée facile 10 ans en arrière. Vous savez, à l’époque où on se dit que pour parer la platitude de votre copie rien ne vaut le moulti-coulor ! J’écris l’énoncé en noir que je souligne en vert avant de régiger en bleu ! Comme ça le fond est à chier, mais la forme est belle ! mouahaha !… désolée.
Sinon les sujets c’était le lien intergénérationnel (quand papi se met à internet pour pas être largué) et les banlieues. Rien de prévisible quoi. Et le truc positif, c’était que le surveillant était plutôt pas mal. Du coup, en plus de matter les fluos et les twix, j’avais une vue non négligeable sur une belle gueule… haaaa le printemps arrive les gars ! Et si je suis admissible, la vie sera presque pas pourrie (presque, trop d’optimisme tue l’optimisme).