Once upon a time, in New York City in 1941...
At this club open to all comers to play, night after night, at a club named “Minton’s Play House” in Harlem, they play jazz sessions competing with each other. Young jazz men with a new sense are gathering. At last they created a new genre itself. They are sick and tired of the conventional fixed style jazz. They’re eager to play jazz more freely as they wish then...
In 2071 in the universe...
The bounty hunters, who are gathering in the spaceship "BEBOP", will play freely without fear of risky things. they must create new dreams and films by breaking traditional styles. The work, which becomes a new genre itself, will be called... "COWBOY BEBOP"
Il est un peu facile de reprendre un texte en anglais pour faire genre je suis fluent in english, mais cette introduction (extraite d’un des épisodes) pose deux points essentiels :
- La série est fortement inspirée par la musique, et plus particulièrement par le jazz (j’ai eu beaucoup de mal pendant la première moitié, après je m’y suis fait. je suis pas très jazzy comme gars faut dire). Les titres de chaque épisode sont d’ailleurs des titres de chansons.
- L’ambition et l’ego des créateurs se porte bien : créer un nouveau genre, rien que ça. Et où c’est fort c’est que c’est une vraie réussite, ce truc est unique et génial. Le monsieur aux commandes s’appelle Shinichirô Watanabe, responsable d’Escaflowne également (qui a aussi été diffusé par Canal +), et qui prépare en ce moment un DVD sur T.A.T.U. ^-^ (même principe que Discovery, sauf que bon musicalement c’est pas pareil...).
Spike est grand, maigre, il a des cheveux verts et une démarche désinvolte. Toujours calme (le sang plus froid que lui tu meures), indifférent au monde qui l’entoure, et un vrai tueur dans toutes les situations de combat.
Jet est chauve et trapu, et une balafre lui traverse la tronche. Il fait tourner le Bebop, en gérant les finances, cherchant les contrats... il est plus terre à terre et plus humain que Spike, plus coléreux aussi.
Ils sont rapidement rejoints par Ein, le chien intelligent, Faye Valentine, râleuse de service qui essaie de jouer à la princesse sans grand succès, et Ed, gamine turbulente et hacker de génie.
Les 26 épisodes qui composent cette série nous font découvrir peu à peu un monde haut en couleur, de la science fiction trash et bricolée (ça fait un peu penser à Mad Max, Tank Girl ou même la prison d’Alien 3). Certaines trouvailles sont terribles comme les camioneurs de l’espace, le satellite abandonné en pleine dépression ou même le trafiquant de champignons hallucinogènes. On jongle entre l’humour et le drame assez régulièrement, ce qui rythme et équilibre le tout, et plus on avance dans la série plus on en apprend sur nos 3 héros et sur leur passé torturé.
La série date de 98 mais la réalisation est exemplaire : le design des personnages (notamment Vicious, un méchant qu’on dirait tout droit sorti de Final Fantasy 7), le soin apporté aux petits détails des décors, la variété de ses derniers, la fluidité de l’animation... seuls les combats dans l’espace et l’effet étrange (comprendre moche) des "gates" sont décevants. Les génériques sont sympas, une intro jazzy qui colle à l’oeuvre, et le final plus classique, du pop rock mélancolique made in japan. Chaque épisode a aussi droit à un écran titre unique, “cowboy bebop” écrit d’une manière différente, moi j’aime bien.
Mais la plus grosse réussite c’est d’avoir mélangé autant d’ingrédients disparates (musiques, ambiances, univers, personnages...) pour créer un tout cohérent : chaque épisode est un bonbon, un petit shoot de bonheur (surtout à partir du 6°). Tout est une question de style, de classe !
SEE YOU SPACE COWBOY...
(Note : j’ai eu la poisse de tomber sur une VF, et il faut un bon moment pour se faire aux voix des méchants, club-dorotesques. Les doublages des personnages principaux sont par contre assez réussis et respectent les voix originales.)